Envoyer à un ami

Expédition 2022 : Lacs Gosaïkunda

Ce sera notre première saison sur les traces de la panthère des neiges dans la région des lacs Gosaïkunda ! Suivez nos aventures ! Voir descriptif détaillé

Expédition 2022 : Lacs Gosaïkunda

Ce sera notre première saison sur les traces de la panthère des neiges dans la région des lacs Gosaïkunda ! Suivez nos aventures ! Voir descriptif détaillé

Menez à bien d'incroyables projets scientifiques !
Des voyages scientifiques qui changent le monde
Des aventures hors du commun, des projets réels pour le développement durable

Accueil > Actions et Journaux de Bord > Journaux de Bord des Expéditions > Journal de Bord des Expéditions Kirghizie - Népal > Népal > Expédition 2022 : Lacs Gosaïkunda

Ajouter à ma WishList

Le Journal de Bord

En raison de la crise sanitaire mondiale liée au Covid19, nous avons été contraint d’annuler nos missions 2020 et 2021.
En espérant que ce confinement de l’espèce humaine ait offert un peu de répit aux espèces sauvages ! ;-)

Expédition du 17 au 30 avril 2022

Dimanche 17 avril

Lundi 18 avril

Il est 6h30, l’équipe est empressée de rejoindre le Langtang ! Les sacs sont prêts et les 4x4 nous récupèrent avec Ráj notre guide népalais de toujours !

Après quelques péripéties nous quittons la vallée de Katmandou pour le nord du Népal sur une route parfois très fréquentée et en très mauvais état. La poussière est omniprésente et vu l’état sanitaires des abords des villages, de la route et des rivières on a du mal à se projeter sur les joyaux qui nous attendent !

Un petit Dahl bat en cours de route et nous commençons à monter pour atteindre Dunche dans le district de Rasuva en rive gauche de la rivière Trisuli. La Chine n’est pas loin mais la frontière reste fermée. Du coup la route est très calme sur cette partie.

Nous sommes enfin aux portes du Parc national du Langtang et faisons connaissance avec l’équipe des porteurs. Avec de nouvelles recrues au vu de la taille de notre groupe.

17h, les 4x4 nous conduisent jusqu’au bout de la piste. Et il nous reste moins d’une heure à marcher pour atteindre Tiwari, le premier village qui nous accueille pour la soirée .

Premier jeu d’intégration avec toute l’équipe des participants et porteurs, un jeu pour apprendre tous nos prénoms !
Douche à la rivière pour les plus téméraires, l’eau ici est limpide par rapport à celle de la Langtang Khola ! Elle arrive tout droit des lacs Gosaïnkuda vers lesquels nous montons cette semaine.

Présentation des outils du programme OSI-Panthera et explication des objectifs, des outils d’identification de l’avifaune. On rentre enfin dans le sujet !

La soirée se termine avec l’observation d’un gigantesque papillon de nuit ! Probablement de la famille du grand Paon de nuits, il reste le challenge d’identifier l’espèce à notre retour !

Allez au dodo !!

Mardi 19 avril

Aujourd’hui c’est la première montée et pas des moindres !

Première montée jusqu’à Deurali (2h30) puis une seconde d’une heure jusqu’à Rimcha pendant laquelle nous avons pu faire de belles premières observations (dont une hermine).

Arrivée à 15h, la pluie derrière (orage), le lodge est très accueillant, l’équipe passe un moment tranquille au coin du feu à déterminer les espèces observées et à discuter sur des sujets autour de la faune sauvage.
Tout le monde est bonne santé !
Après un bâton de parole avec notre équipe népalaise, c’est soirée danse et musique dans la salle à manger avec les porteurs.
La mayonnaise semble avoir bien prise avec toute l’équipe et les porteurs.

La fraîcheur de la soirée est l’un des premiers signes que nous montons déjà en altitude !

Mercredi 20 avril

Ce matin départ de Dimsat avec un temps très chaud.

En route, nous identifions les nombreux oiseaux observés, un régale pour l’équipe ! L’itinéraire est magnifique, nous observons beaucoup de fleurs mais pas de singes à la surprise de l’équipe.
Chaque jour le carnet de terrain tourne d’une personne à l’autre pour la prise de donnée ! Ainsi tout le monde participe !

Belle observation d’un martre à ventre jaune ainsi qu’un jeune gypaete barbu en vol.

Pas de souci de santé dans l’équipe, bonne nouvelle !

L’orage arrive autour de nous après 15h, ce qui motive l’équipe pour un départ de bonne heure demain matin.

Ce soir, jeux de carte au programme ainsi que premières approches des protocoles, petit topo sur l’utilisation du GPS puis du téléphone satellite et enfin un point d’information sur le Mal Aigu des Montagnes (MAM).

L’équipe se languit déjà du lendemain car nous allons sortir de la limite supérieure de la forêt. Demain passage du col à 4175 m, il a neigé, ce qui permettra peut-être d’observer des traces !

jeudi 21 avril

"Aujourd’hui, nous sommes partis de Chyolangpati à 3584 mètres d’altitude où nous avons passé la nuit.
On commence à voir les sommets enneigés sur le trajet ensoleillé ☀️ !!
Nous avons fait une pause à Laurebina 3910 mètres où il y a des temples.
La température commence à rafraîchir.
La respiration est de plus en plus difficile dans la pente.
Nous passons de l’autre côté de la montagne, les nuages sont là et il fait plus frais.
Après Lauribina, direction Gosainkund à 4480 mètres où la vue du lac est magnifique.
On y trouve quelques hôtels avec des escaliers en pierres.
Mathieu a décidé de dormir dans une tente vers le lac."

Texte de Christelle participant pour la première fois à une expédition

Vendredi 22 avril

Aujourd’hui, le groupe s’est divisé en trois !
- Jacky et Pierre Metin se reposent au village
- Ráj, Arnaud et Claire se dirigent vers les lacs au nord pour prospecter cette zone inconnue
- Pierrot le guide, Christelle, Mathieu et Krišna vont prospecter vers les lacs au sud

Au sud, peu d’observations, la zone est très calme. L’équipe a tout de même trouvé une empreinte de petit félin (peut-être un jeune chat de Pallas ?!)
A 12h20 premier coup de tonnerre et en 15 mn déluge de grêle !!!!
L’autre équipe nous rejoint au village vers 14h sous la grêle. Ils ont récupéré des poils blancs de mammifère indéterminé ! C’est peut-être notre panthère ?

Témoignage de Claire « Mystère »
"Aujourd’hui, nous nous séparons en 2 groupes pour aller prospecter dans des directions différentes.
Nous partons vers le Nord avec Arnaud et Raj, en espérant trouver des indices de présence de la panthère.
On suit le sentier pendant 10 minutes puis on le quitte pour s’enfoncer dans le sauvage. On rencontre un couple de White capped redstart (Chaimarrornis leucocephalus) et quelques accenteurs alpins. On grimpe un terrain assez raide pour arriver à un premier lac. Dans le limon, on trouve ce qui pourrait être des traces de Tahr.
Le paysage est magnifique.
On continue à monter, à l’affût du moindre mouvement, de la moindre trace et du moindre bruit.
On arrive sur une crête, Raj y trouve une longue plume brune. Elle sent la charogne, c’est celle d’un vautour  !
On poursuit notre ascension, le terrain est très rocheux, on passe dans la neige. En contre bas, une rivière serpente dans la vallée.
Enfin, on arrive à notre destination, on y découvre un grand lac, et d’autres plus petits autour. Certains sont partiellement gelés. Le paysage est somptueux, les sommets alentours enneigés.
Raj aperçoit un coq Tibétain, puis on se pose sur une bute pour manger un bout. Au menu, Chapati, pain tibétain et excellent fromage de Nak produit à la fromagerie de Chandanbari, qu’on a visité 2 jours auparavant.
On échange avec Raj, c’est apaisant, simple et essentiel.
Après manger, on reprend la prospection autour des lacs pendant quelques minutes puis on commence à redescendre.
C’est là, qu’en passant près d’un immense rocher, nous sentons une forte odeur de fauve. Sous le rocher, Arnaud trouve un bout de fourrure blanche, avec un reste de peau. Raj nous rejoins, constate l’odeur, observe la fourrure. Il s’agit peut être de poil de panthère !
Très excités par notre trouvaille, on prend des photos, notons les données GPS et collectons la fourrure [afin de la montrer à nos amis et non de l’analyser, faute d’autorisations en cours d’obtention].
On est sûr de rien mais l’instant est magique.
Ça y est, on entame la descente pour de bon. La neige commence à tomber, plus on descend, plus les montagnes blanchissent. Le tonnerre gronde, l’ambiance est mystique. On fini par rejoindre Gosainkunda, maintenant voilé d’un jolie drap blanc.
On raconte nos trouvailles aux autres autour d’une bon thé chaud.
Le soir, tout est couvert de neige, le soleil se couche et éclaire le lac d’une magnifique lumière orange. On admire le spectacle, rapidement délogés par le froid. La nuit tombe, et dans le gîte, l’ambiance autour du feu est festive. On chante, on danse, tous ensemble. "

Samedi 23 avril

Aujourd’hui, départ en deux groupes.
Les porteurs passent le col de Lauribina puis s’arrêtent au col de Surya (4600m) sous le Surya peak (+ de 5000 m ?) et au dessus du lac Surya pour préparer le camp alors que l’équipe va prospecter autour des lacs.
Le premier groupe vers le col de Surya a été baptisé par Raj pour leur porter chance et bon oeil (tika). Sur le trajet pas mal de crottes et de traces de renard.

Dans la journée, l’équipe a pu observer des pikas courant entre les rochers ainsi qu’un Aigle royal juvénile. Toute l’équipe est en forme malgré l’altitude !

Le camp est finalement installé près d’une cabane en bois toute récente pour quelques nuits sur le col venté de Surya. Cette première nuit se déroule sous un super ciel étoilé, glacial !

Complément de Christelle pour la journée :
"Départ de l’hôtel où il a neigé la veille la vue du lac est magnifique !
Bal des hélicoptères qui posent des photographes , gens qui viennent prier et repartent peu de temps après.
Il y a une légende liée à la création du lac.
Délicieux déjeuner fait par les sherpas.
Soupe de pâtes avec légumes et fromage de yak.
Je me suis régalée !
Ça creuse le froid !
La nuit en bivouac a été fraîche, je crois -3 degrés sous la tente ?
Petit pipi dans la nuit, le ciel étoilé était magnifique avec certaines parties des tentes phosphorescentes.
Nono a dû prendre des photos ! "

Témoignage de Claire pour la journée :

"Au réveil, tout est sous 3/4 centimètres de neige, c’est splendide.
On part avec Pierrot, Pierre, Jackie, Arnaud et Crichna, hors sentier, de l’autre côté du lac par rapport a où on est allé la veille. Les autres prennent un autre chemin. Quel plaisir de marcher dans la neige !
On tombe rapidement sur des traces, peut être un chat du tibet ou une hermine des rochers ?

On voit aussi plein d’empreintes de pika, c’est génial de les pister, d’essayer de les identifier, un pur plaisir.

On tombe sur un lac, puis on grimpe jusqu’au col de Surya. Encore des empreintes. En contrebas, un autre grand lac s’étend, une partie est gelée. Avec les sommets autours, c’est incroyable. Au loin on aperçoit l’autre groupe, c’est là qu’on va poser le camp et passer la nuit.
En nous rapprochant du lac, on découvre que les reliefs alentours se reflètent dans l’eau calme. C’est splendide !

Puis on rejoint les autres et on monte le camp dans ce cadre absolument merveilleux.
Chacun part se balader, prospecter à droite à gauche. J’aperçois un pika, cette petite « marmotte himalayenne » aux oreilles rondes.

Nous nous rejoignons à midi pour manger, Mayla nous a préparé un excellent repas.

L’après midi, nous repérons un aigle Royal qui passe non loin de nous, il est énorme, imposant, très beau, c’est un juvénile.

L’après-midi, je suis postée sur un rocher quand une ombre immense me passe juste à côté. C’est l’aigle qui repasse, je le vois de près et prends encore plus en mesure sa majestuosité.

Le soir le soleil se couche, et les couleurs que prends le ciel nous laissent en extase une nouvelle fois. Les nuages roses se reflètent dans le lac.
Pour le dîner, Mayla nous prépare une soupe, des patates et des pattes avec une sauce tomate et du fromage de nak. C’est délicieux. Quel plaisir de si bien manger à 4600 m d’altitude...
Il commence à faire très froid, nous allons nous coucher, passer notre première nuit sous tente, au cœur de l’Himalaya. "

Dimanche 24 avril

Témoignage de nono le photographe !

"Réveil à 6h30 après une nuit très froide en bivouac (-10 °C). Nous attendons les premiers rayons du soleil pour nous réchauffer et prendre le petit-déjeuner.
Départ vers 8h30 avec Raj, Christelle, Mathieu et moi pour réaliser le transect, prospection du jour. Montée en direction des contreforts du piémont du Surya Pic qui culmine à 5145 m.
Montée raide et délicate essentiellement dans une zone d’importants éboulis / chaos rocheux et pierriers. Découverte de fèces relativement fraîches de peacock + thars (cf. notes du jour prises par Christelle). Observations de 5 vautours de l’Himalaya en vol au-dessus du sommet Surya.
Pic-nic rapide à 4.850m, fin du transect et redescente technique par un pierrier en direction de notre bivouac au col du Surya à 4.600m.
Dîner festif avec un apéro très joyeux agrémenté d’olives des Baronnies ramenées par Jacky, des frites fraîches préparées par Mayla notre porteur cuisinier et un pâté au Riesling ramené d’Alsace par Mimi-Mathieu ! Un doigt de génépi pour arroser tout ça et calfeutrage dans nos duvets respectifs à 20h30. "

Témoignage de Claire :

"Ce matin, le réveil est compliqué pour tout le monde après une nuit bien fraîche. Le soleil se lève et vient réchauffer les tentes, ça fait du bien.

Après un bon petit déjeuner, nous partons avec Pierrot, Pierre et Crichna, faire un transect sur un des sommets alentours. On trouve des feces de Tahr, de Coq Tibétain, et on aperçoit au loin un vautour de l’Himalaya. Plus on monte, plus le paysage est spectaculaire. On arrive au sommet, à 4807m d’altitude. Le Mont Blanc !
Le paysage est grandiose, on découvre d’autres lacs, on voit les sommets du Langtang, le village de Gosainkunda et la chaîne de Ganesh.
Puis on redescend tranquillement.

Nous retrouvons le reste de l’équipe pour le repas de midi, et tout le monde prend le temps de se reposer.

Le soir, c’est apéritif avec les produits que chacun a ramené : des olives de Jackie, de la terrine et des bretzels de Mathieu, du chocolat de Pierre, et Mayla nous fait même des frites. Puis c’est repas, avec en dessert des mo-mo au chocolat pour la gourmandise...

Nous allons nous coucher, pour cette deuxième nuit de bivouac, moins fraîche que la précédente on l’espère !

Lundi 25 avril

Témoignage de Jacky Bettex

Apres 2 jours passés en bivouac sous tentes au col Laurebina perché à 4 650 m nous levons le camp pour plonger vers Phedi 900 m plus bas. Nous empruntons alternativement un sentier sinueux et pierreux et de magnifiques escaliers bâtis en pierre sèche. Les Népalais s’avèrent être eux aussi de vrais experts en calade. Nous traversons de vastes zones de pâturage encore désertées pour le moment. Les troupeaux de yacks notamment monteront plus tardivement au moins d’août (nous l’apprendrons plus tard le dernier jour de notre périple). Nous aurons eu l’occasion de voir d’anciens camps d’estive, de sommaires ouvrages en pierre aux murs bas avec pignon. Le tout étant recouvert en saison de toile pour toiture. L’herbe est encore rase a fin avril. Nous avons fait une pause a Gyaje où une habitation en ruine est en cours de restauration par un groupe de népalis .... peut être une future lodge !?
Nous rencontrons les premiers Génévriers squamatas au port bas en s’approchant de Phedi. Nous laissons l’étage pastoral pour celui progressif de la forêt d’altitude (sapins, rodhodendrons, ...). Arrivée à Phedi en début d’après-midi.
Phedi se résume en un seul bâtiment en pierre, tôles et bois qui fait office de lodge. A proximité on peut observer une magnifique cascade et ressaut qui tente les plus téméraires d’entre nous pour une douche bien salvatrice. Je crois que Claire sera au final la seule à y goûter. !?
Cette chute d’eau est en réalité la naissance de la rivière Tandi Khola qui prend sa source dans le massif du Tinchuli Danda situé au dessus à 4 852 m. Nous aurons pu observer quelques fleurs, passereaux et fèces probables de renard. Sinon « nada » pour la faune qui nous mobilise sur ce séjour. Des raisons sont émises quant à l’absence des proies ongulés et du supra prédateur qu’est la panthère des neiges dans ce secteur du Langtang.



Jeudi 26 avril - De Phedi à Tadepedi pass

Témoignage de Pierre Métin

Nous nous réveillons dans la douce chaleur revenue des petites chambres en bois des lodges qui parcourent notre chemin.
Dans nos têtes résonnent encore les chants « battle » de nos porteurs, Les Gurkhas, qui nous accompagnent, si dévoués.
Cette ethnie est réputée fournir les meilleurs soldats du monde, d’après l’ancienne colonisatrice britannique en Inde. Le Kukuri (couteau recourbé) est leur signe distinctif.
Du haut de notre balcon matinal, on aperçoit au loin notre point de destination. Le temps sera-t-il clément ?
Après une matinée à cheminer entre passages ravineux et forêts nous passons la pause méridienne sans un agréable hameau - Gopthe - où nous avons déjeuné et laissé quelques accords de grattes. Wish you were here... L’après-midi restera climatiquement agréable dans cette forêt de plus en plus (?) où les arbres plusieurs fois centenaires défient le temps et les hommes.

Chuuuut ! la-bas ! un panda ! Ils sont quelques 250 à 700, pandas roux, à peupler potentiellement cette forêt où les bambous sont (?). Très vite les yeux affûtés de Claire, précise l’iconoclaste trekkeur, qu’en guide de panda, nous avons ici une magnifique écorce blanche qui se « moisit » au gré du vent !
La journée se termine par une arrivée sur la dernière étape de haute montagne et nous avons échappé à la pluie !

Mercredi 27 avril

Texte de notre « alsacien » Mathieu
Transect de Magingoth à Kutumsang en forêt.
11km de marche dénivelé négative de 1000m en 4h de marche environ sans les pauses.
Nous somme partis vers 8h30 du matin du gîte. Sous la neige qui était tombée la nuit passée. Les flancs de montagne étaient recouverts d’un beau manteau blanc.
Nous sommes passés par une forêt de Génévriers squamata (blue carpet) puis de bambou (Himalayacalamus planatus) et de rhododendrons en fleur dépassant les 4 mètres. Un mélange de couleur rouge, rose, blanc.
A midi nous nous somme arrêtés dans un lodge pour déjeuner où nous avons vu des milans ou vautours tournoyer.
Puis après 1h de pause
Nous avons continué notre descente.
Arrive près du village, un militaire a un poste de garde nous a contrôlé ainsi que la plupart des sacs.

Il a aussi contrôlé le carnet de Pierre avec les points GPS des animaux observés.
Au bout d’une heures, nous sommes repartis direction notre prochain gîte qui était à une demi heure de marche.
C’était le dernier jour des porteurs. Nous avons porté un toast à leur santé.
Nous avons également fait un bâton de paroles riche en émotions.
Mais le tout s’est terminé par une petite danse ainsi que des chants locaux.

jeudi 28 avril - Kutumsang - Katmandu - retour en ville

Texte de nono

Réveil à 06h00. Petit-déjeuner et départ de Kutumsang en 4X4 pour rejoindre Katmandou en 7h de route. Magnifique descente dans la vallée, nous traversons de nombreux villages en longeant l’énorme rivière, torrent Mélanchi(?) et constatons les dégâts laissés par la derrière mousson ? Nombreuses maisons arrachées/emportées par les eaux et assistons au balai des pelleteuses occupées à déblayer le lit chaotique de la rivière.
Pause déjeuner Dal-bhat à midi et arrivée a Katmandou vers 15h00 dans un bruit / pollution assourdissants. Le contraste après notre trek dans les montagnes est saisissant mais toute l’équipe est heureuse de retrouver un semblant de confort et commodités à la guest house Yellow House dans le quartier animé et touristique de Thamel.
Nous déchargeons les 4x4, défaisons nos sacs de trek et nettoyons / séchons le matériel de bivouac en prévision de la prochaine expédition. Nous remercions chaleureusement nos porteurs et leur faisons nos adieux ! Douche et visite rapide du quartier. Dîner très sympa dans un cadre agréable à l’Electric Pagoda.

Petit clin d’oeil de Pierrot le Guide...

Après le départ de tou.te.s Raj me fait parvenir une photo d’un collègue à lui ... Une observation récente dans les anapurnas au dessus de Manang...
Une panthère des neiges observée lors d’un trek pendant nos expés dans le Langtang. Un bel espoir pour la panthère dans ce pays !

Retrouvez ici l’album photo de cette mission :
https://osi-photos.org/thumbnails.p...

Petite précision importante : si vous n’avez pas d’information pendant quelques jours sur le journal de bord, ne vous affolez pas ! Il arrive parfois que les SMS envoyés par téléphone satellite n’arrivent pas à destination ou que tout simplement pendant plusieurs jours on soit pris par l’expédition et qu’on oubli de donner des nouvelles... Oups !
Dites vous bien que s’il y avait un soucis avec un membre de l’équipe, ses proches en seraient les premiers avertis et donc le vieux proverbe « pas de nouvelle, bonne nouvelle » est tout à fait applicable chez nous. :-)

Photos / Vidéos

Nos partenaires

Voir également