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Suivi écologique des populations de phacochères dans la forêt classés de Wari-Maro au Bénin et implications pour la conservation de l'espèce - Mireille HOUENOU AGASSOUNON

Mots clés : Phacochoerus africanus, Inventaire, Conservation, Wari-Maro, Bénin. Voir descriptif détaillé

Suivi écologique des populations de phacochères dans la forêt classés de Wari-Maro au Bénin et implications pour la conservation de l'espèce - Mireille HOUENOU AGASSOUNON

Mots clés : Phacochoerus africanus, Inventaire, Conservation, Wari-Maro, Bénin. Voir descriptif détaillé

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Introduction

Par Mireille HOUENOU AGASSOUNON, Docteur Vétérinaire, Enseignante à la Faculté d’Agronomie, Université de Parakou, Bénin

[Co-auteurs : J. T. C. CODJIA*, R. LIBOIS*
*Responsable du Laboratoire des Produits Forestiers Non Ligneux, FSA, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)
**Directeur de l’Unité de Recherches Zoo géographiques, ULg, 4000, Sart Tilman Liège (Belgique)

Le Journal de Bord

THÈME 2 - « Le suivi animal : outils, techniques, méthodes »

Résumé

Au Bénin, les suidés sauvages Phacochoerus africanus, (Gmelin 1788) et Potamochoerus porcus (Linnaeus, 1758) comptent parmi les gibiers les plus recherchés par les chasseurs, et la viande de brousse vendue sur la plupart des marchés est souvent préférée à celle des animaux domestiques. De ce fait, ils subissent de fortes pressions de chasse mais aussi de destruction et d’utilisation de leurs habitats par les hommes. Dans leur milieu naturel, ils sont les proies des grands carnivores dont l’évolution croissante des effectifs liée aux efforts de conservation dans les aires protégées augmente la compétition au niveau de l’accès aux points d’eau. Cette situation doublée des modifications du régime pluviométrique imputable à l’effet des changements climatiques réduit la disponibilité des mares qui constituent un élément essentiel dans le choix des habitats par les suidés. Par ailleurs, les pressions des troupeaux transhumants qui occasionnent le comblement des points d’eau sont également une menace non négligeable pour ces animaux.

La méthodologie utilisée est celle des « transects linéaires » et des bandes rabattues, à travers la forêt classée de Wari-Maro, afin de récolter toutes les observations directes (contacts visuels avec l’animal), indirectes (crottes, gîtes, empreintes, restes d’aliments, fouilles de phacochères), les coordonnées de tous les indices de présence, ainsi que les distances prises à l’aide du GPS.

Dix-neuf transects d’une longueur totale de 654 km ont été parcourus à trois reprises, de novembre 2004 à mars 2005, et de novembre 2006 à mars 2007. L’abondance relative des phacochères exprimée en Indice Kilométrique d’abondance (IKA) est faible, de l’ordre de 0,22 ± 0,04 avec un coefficient de variation (CV) de 10.84 pour les plus grands à 0,07 ± 0,01 avec un CV de 10.23. La tendance observée au niveau de la densité, qu’elle soit relative au nombre d’individus par km2 ou au nombre de groupe par km2, est la même que celle de l’IKA dans la forêt classée de Wari-Maro. Dans d’autres forêts classées du Bénin (Dogo-Kétou, Trois rivières, Ouémé Supérieur, etc...) où les investigations ont également été menées la présence des phacochères n’est rapportée que par quelques individus encore bien menacés. De nos jours, les phacochères ne se retrouvent en effectif important que dans les parcs nationaux.

Au vu des résultats obtenus, il est impérieux que les actions d’aménagement et de conservation en cours au niveau des parcs nationaux soient maintenues et étendues aux autres forêts classées qui bénéficient d’une bien moindre attention.

Présentation orale

Diaporama

Introduction

Au Bénin, les suidés sauvages Phacochoerus africanus (Gmelin 1788) et Potamochoerus porcus (Linnaeus, 1758) comptent parmi les gibiers les plus recherchés par les chasseurs et revêtent une importance économique évidente [1-6]. De ce fait, ils subissent de fortes pressions de chasse, de destruction et d’utilisation de leurs habitats par les hommes. Les travaux réalisés sur les ressources fauniques dans les forêts classées du Bénin ont révélé l’existence d’une faune diversifiée qui connaît une réduction drastique en terme d’effectifs [7-9]. Dans les forêts classées de Wari-Maro et des Monts Kouffé, le taux d’accroissement pour les ongulés est estimé à 21%, le taux de prélèvement des chasseurs autochtones à 12% et celui des braconniers à 36% [8]. D’autres études réalisées en Afrique ont également montré que le phacochère, bien qu’ayant une distribution relativement importante, est un animal qui est en régression constante, en raison de la chasse et du recul de ses habitats [10-19].

Cette situation doublée des modifications du régime pluviométrique imputable à l’effet des changements climatiques réduit la disponibilité des mares qui constituent un élément essentiel dans le choix des habitats par les Ongulés dont les phacochères font partie. Par ailleurs, les troupeaux transhumants occasionnent le comblement des points d’eau et sont également une menace non négligeable pour la faune sauvage [19, 20]. Un inventaire régulier des populations de phacochères dans ces écosystèmes non protégés et très perturbés permettra de suivre l’évolution des effectifs et de mettre à jour les bases de données nécessaires à l’aménagement de la zone et à la sauvegarde de l’espèce.

Méthodes

Milieu d’étude

La forêt classée de Wari-Maro est située dans le centre du Bénin à cheval sur les communes de Tchaourou avec 45,5% de sa superficie et de Bassila avec 53,5%. Elle couvre une superficie de 107 500 ha. Géographiquement, elle se trouve entre 8°50 et 9°10 latitude Nord et 1°55 et 2°25 de longitude Est. Elle est limitée au nord par la forêt classée de l’Ouémé supérieur et l’axe routier Parakou-Djougou à l’Est par la route nationale Tchaourou-Bétérou, à l’Ouest par l’axe routier Oubérou-Manigri et au Sud, par la forêt classée des Monts Kouffè. Son climat est de type soudanien caractérisé par une saison des pluies qui s’étend de mai à octobre avec une hauteur moyenne annuelle de précipitations de 1100 mm et une saison sèche qui s’étend de novembre à mars. La végétation en grande partie naturelle est composée de forêts claires et savanes boisées, de savanes arborées et arbustives, de forêts denses sèches, de galeries forestières et de savanes herbeuses. La végétation artificielle est constituée par les plantations d’anacardiers installées par la Société Nationale des Forêts (SNAFOR) dans la zone d’Agramarou en 1965, des plantations de tecks ainsi que des cultures et des jachères d’âges variables [21-23].

La faune de la forêt classée de Wari-Maro est très diversifiée. Citons notamment le phacochère (Phacochoerus africanus), le buffle (Syncerus caffer), le cobe de Buffon (Kobus kob), le cobe defassa (Kobus ellipsiprymnus), le bubale (Alcelaphus bucelaphus major), l’hippotrague (Hyppotragus equinus), le Guib harnaché (Tragelaphus scriptus), le patas (Erythrocebus patas), le vervet (Cercopithecus aethiops), le mona (Cercopithecus mona), les varans (Varanus exthematicus et Varanus niloticus), des espèces rares comme le lycaon (Lycaon pickei), le colobe noir d’Afrique (Colobus polycomos verrosus), le sitatunga (Tragelaphus spekei). Le guépard (Acynonix jubatus), la panthère (Panthera pardus) et le lion (Panthera leo) observés il y a peu d’années y ont disparus. 227 espèces d’oiseaux dont 15 n’étaient pas encore signalées au Bénin y sont présents [24].

Une population riveraine de la forêt classée de Wari-Maro d’environ 17 397 habitants est établie dans 17 villages, hameaux et campements [25]. Les principaux groupes socioculturels sont les Nagots (autochtones) représentant l’ethnie dominante, les Baribas et les Peulhs qui mènent des activités agropastorales et halieutiques. Les problèmes qui menacent la forêt classée de Wari-Maro sont le braconnage, les feux de brousse tardifs, l’exploitation illicite du bois, les pâturages illicites par les pasteurs transhumants, la pêche avec des méthodes prohibées. Afin de contrôler la forte pression anthropique nocive à la durabilité de la forêt et qui se traduit par une raréfaction progressive de la faune [8], le Projet d’Aménagement des Massifs Forestiers (PAMF) a été mis en œuvre de 2002 à 2007 [26].
Il a contribué à une certaine amélioration des conditions de vie socio-économiques des riverains bénéficiaires mais le bilan concernant une meilleure gestion des ressources forestières fauniques est mitigé. Le suivi de la dynamique des populations de faune, à travers la mesure/comptage, le long d’un parcours fixe, des indices de présence (nombre d’individus rencontrés), les fluctuations de leurs abondances et le nombre d’individus par unité de distance (X individus/km) réalisé durant le projet a confirmé la quasi inexistence de la grande faune et l’appauvrissement de la petite faune [27].

Le phacochère

Le phacochère Phacochoerus africanus (Gmelin 1788) est une espèce de mammifère typiquement africain appartenant à l’ordre des Ongulés, au sous-ordre des Artiodactyles et à la famille des Suidés tout comme le sanglier, l’hylochère, le potamochère, le babiroussa et dont il se distingue par son énorme tête et les deux paires de verrues qu’il porte sur les joues entre les yeux et les défenses (Elles sont plus développées chez le mâle) [10-12]. Le pelage est gris foncé, la peau glabre porte une mince crinière sur le dos. Il présente un dimorphisme sexuel marqué, la hauteur au garrot est de 55 cm chez la femelle et 85 cm pour le mâle, et le poids de 50-75kg pour la femelle et de 110 kg pour le mâle. La portée est de 2 à 3 petits qui pèsent à la naissance 0,8 à 1,2 kg. C’est une espèce grégaire qui vit en groupe familial, 1 mâle + femelle et des petits de 1 ou 2 portées. Dans les pâtures plusieurs familles se retrouvent mais chacune avec son autonomie. Le phacochère est omnivore à tendance herbivore mixte : brouteur et fouisseur [28]. Les gîtes sont des terriers d’Oryctérope abandonnés, des dômes creusés au pied d’espèces végétale comme Pterocarpus erinaceus ou Diospyros mespiliformis, ou encore des fourrés de Chromolaena odorata parfois associés à des pieds d’Anogeissus leiocarpa [6, 29] ou des termitières dans lesquels il se repose aux heures chaudes ou se cache pour échapper à l’assaut des chasseurs. Son domaine vital est de 2-4 km2. Il est plus souvent rencontré dans les dépressions argileuses, les savanes arbustives, arborées et aux limites de la forêt claire de préférence non loin des points d’eau [30, 5].
Le phacochère a une répartition vaste qui couvre l’Afrique de l’Ouest, de l’Est et du Sud [30]. Sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), il est classé dans la catégorie « LC » (Least Concern) c’est-à dire préoccupation mineure.

Collecte et analyse des données

La méthodologie utilisée est celle des « transects », déjà testée avec succès dans les écosystèmes de savanes [31,16, 32-35]. Il s’agit d’un échantillonnage à pied le long d’un transect linéaire [36].

Le dénombrement s’est fait sur 19 séries de transects dans trois zones de la forêt. Chaque série, constituée d’un transect central et de deux transects latéraux est parcourue 3 fois pendant le recensement. La prospection est faite de 6 heures 30 le matin à 18 heures 30 le soir à une vitesse de 0.8 km/h par une équipe de trois personnes qui récolte et reporte sur fiche toutes les observations : heure, nombre de contacts, de groupes et d’individus observés, regroupement par sexe et classe d’âge (femelle, mâle, adulte, sub-adulte, juvénile) en se basant sur le dimorphisme sexuel, crottes, gîtes, empreintes, activités, restes d’aliments, fouilles, type d’habitat. Tous les indices d’activités anthropiques sont également relevés (braconnage, contacts directs avec des braconniers, campements, miradors, pièges, champs, exploitation illicite de bois, élevage, etc.). Les coordonnées de tous les indices de présence ainsi que les distances ont été enregistrées à l’aide du GPS.

Une distance totale de 654 km a été parcourue pour les 2 recensements effectués en 2004-2005 et en 2006-2007. Un 3e inventaire est actuellement en cours sur le même itinéraire.

La saisie et l’encodage des données collectées ont été réalisés à l’aide du tableur Excel. L’analyse statistique a été faite avec le logiciel XLSTAT et a consisté à faire la moyenne et l’écart-type des paramètres (effectif et structure en classes d’âges) suivant les zones et les années. Le logiciel Arcview a permis de cartographier la zone de présence des indices.
L’Indice Kilométrique d’Abondance (IKA) a été calculé d’abord par circuit, puis par série sur la base des observations faites.

Résultats et Discussion

Effectifs et structure des populations de phacochère

Il ressort de l’analyse des deux inventaires effectués que 9 contacts ont été enregistrés pour 14 individus observés au cours du dénombrement de 2004- 2005 et 7 contacts pour 11 individus observés au recensement de 2006- 2007. L’analyse suggère un faible nombre de contacts avec des individus solitaires dans 60% des cas, mais un rapport de sexe relativement équilibré au niveau des individus rencontrés.
Ces résultats ont une limite liée au faible taux de contacts et ne permettent pas de fournir une estimation de densité via le logiciel Distance conformément aux recommandations de De Thoisy [35]. Néanmoins nous avons calculé l’abondance relative des phacochères exprimée en Indice Kilométrique d’Abondance (IKA) qui se traduit par le rapport du nombre total d’individus observés à la distance totale parcourue en kilomètre.
Les effectifs les plus élevés sont obtenus dans la zone de Wannou Igbèrè avec un IKA moyen de 0.2 au premier inventaire et de 0.14 au deuxième. Les plus faibles sont enregistrés dans la zone Agramarou Koko où l’IKA moyen était de 0.06 individus/km en 2004-2005 et de 0.05 en 2006-2007. L’IKA moyen pour l’ensemble des trois zones prospectées était faible, de 0.12 en 2004-2005 et 0.10 en 2006-2007. Alors que dans la Réserve de Biosphère de la Pendjari, les populations de phacochères sont plus importantes avec un IKA moyen de 0.6 individus/km.

Activités anthropiques

Les IKA des activités anthropiques à l’intérieur de la forêt ont été calculés et l’analyse montre une augmentation d’une année à l’autre. L’IKA du braconnage, fléau important qui menace sérieusement la faune sans distinction d’espèce a pratiquement doublé. La tendance évolutive est la même pour l’exploitation illicite de bois, la transhumance, la pêche illicite et l’extension des champs dans les trois zones prospectées. Elle est inversement proportionnelle à celle des populations de phacochères.

Alimentation

Dans la forêt classée de Wari-Maro le phacochère se nourrit principalement de végétaux qui représentent en moyenne 90,60% de son régime alimentaire dont 44,72% de parties aériennes (feuilles, tiges, fruits) et 45,21 % de parties souterraines. Vingt neuf espèces végétales regroupées en 11 familles (Poaceae, Fabaceae, Commelinaceae, Cyperaceae, Cochlospermaceae, Combretaceae, Araliaceae, Hypoxidaceae, Amaryllidaceae, Moraceae et Zingiberaceae) et réparties en 3 catégories fourragères sont majoritaires. Les graminées (48,28%) prédominent en saison pluvieuse, avec 14 espèces dont les plus fréquentes sont des herbacées annuelles des genres Andropogon, Rottboelia, Pennisetum, Echinochloa, Hyparrhenia, Brachiaria, Cynodon et Oryza. Pendant la saison sèche, le régime alimentaire est surtout riche en fruits, en fourrages ligneux (Acacia gourmeensis, Pterocarpus, Diospyros, Ficus, Gardenia, Vitex, Parkia, Kigelia) et en graminées vivaces.

Conclusion

L’abondance relative des phacochères exprimée en Indice Kilométrique d’abondance (IKA) est faible, de l’ordre de 0,12 ± 0,04 avec un coefficient de variation (CV) de 10.84 pour les plus grands à 0,07 ± 0,01 dans certaines zones prospectées. La tendance observée au niveau de la densité, qu’elle soit relative au nombre d’individus par km2 ou au nombre de crottes par km2, est la même que celle de l’IKA dans la forêt classée de Wari-Maro.
Dans d’autres forêts classées du Bénin (Dogo-Kétou, Trois rivières, Ouémé Supérieur etc.) où les investigations sont également en cours, la présence des phacochères n’est rapportée que par quelques individus encore bien menacés qui devraient bénéficier d’une protection partielle. De nos jours, les phacochères ne se retrouvent en effectif important que dans les parcs nationaux.
Au vu des résultats obtenus, il est impérieux que les actions d’aménagement et de conservation en cours au niveau des parcs nationaux soient maintenues et étendues aux autres forêts classées sous forte emprise anthropique.

Questions et débats

texte !!!

Bibliographie

Cette liste bibliographique ne se trouve pas classée dans l’ordre alphabétique mais dans l’ordre de citation de l’auteur, telle qu’elle a été fournie par l’auteur.

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